Dojo Nelson MANDELA (plan d'accès)
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Dojo Nelson MANDELA (Schiltigheim)
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Dojo Nelson MANDELA (Schiltigheim)
Le comité
Equipe technique
Responsable Sportif
Professeurs
Dojo de La Briqueterie (plan d'accès)
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Dojo de Bischheim (plan d'accès)
Nos gradés
Tai Chi Chuan
Cours :
Samedi de 10h00 à 11h30
Salle de danse
Ecole EXEN
Route de Bischwiller
67300 SCHILTIGHEIM
Plan d'accès en cliquant ici.
Professeur :
Joël Ducret
Contact :
Brigitte Maurer
Port : 07 88 48 62 47
Cotisation : 160 €
Reprise des cours :
Samedi 21 septembre 2024
Formulaire d'inscription :
Télécharger le dossier
Règlement Intérieur :
Télécharger le R.I
Autre documents nécessaires : ou
Samedi de 10h00 à 11h30
Salle de danse
Ecole EXEN
Route de Bischwiller
67300 SCHILTIGHEIM
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Professeur :
Joël Ducret
Contact :
Brigitte Maurer
Port : 07 88 48 62 47
Cotisation : 160 €
- Licence : 41 €
- Adhésion ASOR Omnisport : 10 €
- Adhésion Section Tai-Chi : 109 €
Reprise des cours :
Samedi 21 septembre 2024
Formulaire d'inscription :
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Règlement Intérieur :
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Autre documents nécessaires : ou
Nos officiels
Nos Officiels en activités
Comité départemental olympiade 2016-2020
Christophe Bouchesèche : Responsable de la commission informatique
Noëlle Bouchesèche : Responsable de la commission médicale
Arbitre Inter-Régional (F3)
Giuseppe Iurilli
Commissaire sportif Inter-Régional (N3)
Christophe Bouchesèche
Commissaire sportif Régional (N2)
Noëlle Bouchesèche
Commissaire sportif départemental (N1)
Commissaire stagiaire (STG)
Histoire du club
Le club de judo ASOR, Souvenirs ...
Conviées chez M. WOLFF, 3e Dan et Président d’Honneur, nous nous remémorons les débuts du judo à l’A.S.O.R.
M. WOLFF, pour quelle raison, vous êtes vous lancé dans une telle aventure ?
Secrétaire d’un club qui répondait à mes aspirations, à savoir donner au pays une jeunesse vigoureuse et équilibrée, je ressentis le besoin de créer une nouvelle section en plus du tir.
Qui mieux que le judo, “ École de la Vie ” et Art Martial par excellence pouvait convenir à l’A.S.O.R. En mai 1954, un dojo fut installé dans une des salles du restaurant “ La Perle ” 50 route de Bischwiller à Schiltigheim. Imaginez une vingtaine de judokas, en treillis démunis de leurs boutons et fermés par des drisses en guise de ceinture, s’exercer sur des tatamis, constitués de matelas de l’armée accolés les uns aux autres et recouverts d’une bâche ! Le vert, couleur de l’espérance, dominait. Toutefois, le bruit provenant des chutes et des combats importunait les clients du restaurant. Ainsi, en décembre nous nous installions dans une salle mise à notre disposition par la Croix Bleue, sise 73 Route de Bischwiller à Schiltigheim.
Aviez-vous également des vrais tatamis ?
Effectivement, nous avions acheté des tatamis en feutre mais à chaque séance, ils étaient montés puis démontés. Par ailleurs, le pilier situé au milieu de la pièce et recouvert d’une protection en caoutchouc, nous gênait un peu, ainsi que le poêle à charbon.
Quels étaient les pionniers qui donnèrent essor à cette section ?
Président, je fus secondé par M. Henri ZIMMERMANN. Les autres fonctions étaient détenues par : M. Marcel SCHAULY, Trésorier, M. Francis GRUSSENMEYER, Secrétaire, et MM. STOLL, ROSENZWIEG, JENKHEIT et WENDLING, assesseurs et M. Fernand SIMON, professeur
Comment avez-vous choisi le professeur ?
M. GRUSENMEYER, Président de l’A.S.O.R. et P.D.G. des Produits Marguerite, employait dans son entreprise une jeune ceinture noire revenant du service militaire : M. SIMON. Aussi, nous l’avons contacté afin de lui proposer le poste de professeur. Ce dernier a d’ailleurs obtenu le 2e Dan en février 1955.
Comment obtenait-on ce grade ?
Après les Katas et épreuves techniques, ce grade se gagnait surtout en compétition. Le candidat devait vaincre successivement quatre concurrents. La proportion des admis était d'environ 10 %.
Mais, vous-même, n’étiez vous pas professeur ?
Si, le 30 décembre 1967, j’ai obtenu le diplôme d’instructeur fédéral et le 17 juillet 1970 le diplôme d’état.
1er Dan en novembre 1958, le Ministre de l’Éducation Nationale vous a décerné la médaille d’Honneur de Jeunesse et des Sports.
Mais en 1965, la section a failli disparaître. En effet, l’immeuble où se situait le dojo fut démoli.
Oui, mais M. SIMON n’était pas à court de ressources. Magnanime, il a mis à la disposition des judokas une salle de son immeuble à Bischheim. Enfin en 1967, la ville de Schiltigheim nous a logé dans le Gymnase Leclerc. Notre fierté fut les 75 m² de tatamis, les vestiaires et les douches.
Que de chemin parcouru depuis 1954 ! L’A.S.O.R. se distinguait aussi aux compétitions.
De brillants judokas se sont distingués tant sur le plan régional que national. Citons le jeune SCRUDATO qui a rapporté en 1973 une médaille de bronze des championnats de France juniors.
D’autres compétiteurs sont devenus professeurs ou cadres techniques, tels que Monsieur ROSENZWEIG, Vice-président de l’Union Européenne de Judo, Président du Collège Nationale des Ceintures Noires, 1er Président de la Ligue d’Alsace de Judo, Président du Comité Départemental de Judo, M. WALTHER, Président du Comité Départemental de Judo, Vice-président de la Ligue d’Alsace de Judo et membre fondateur de celle-ci, Président durant de nombreuses années de la section Judo de l’ASOR, M. IURILLI, professeur et directeur technique au sein de la section Judo de l’ASOR.
M. Robert SCHNEIDER, actuellement responsable sportif de la ville, fut un de nos premiers élèves.
Professeur, arbitre, instructeur fédéral, président de l’A.S.O.R., vous avez pris une retraite méritée en 1993. Depuis, vous vous consacrez aux voyages et à la peinture. Néanmoins, le judo reste partie intégrante de votre vie.
Quel message pourriez-vous délivrer à nos jeunes ?
Je conseille à tout jeune de pratiquer un sport et pourquoi pas le judo ou tout autre art martial. En effet, cette activité physique forge le caractère, permet de se dépenser sainement et d’acquérir les qualités morales indispensables dans notre société.
Rappelons qu’une des maximes de Jigoro Kano, le fondateur du judo, fut “ Entraide et prospérité mutuelle ”.
Nous remercions vivement M. WOLFF pour toutes ces explications. Grâce à lui, nous avons pu reconstituer l’historique de notre club.
Propos recueillis par :
Mlle Huguette VAETH, Responsable de la section Judo de 1991 à 2013
Mme Chantal SCHWARTZ, Secrétaire de la section Judo de 1992 à 2008
Conviées chez M. WOLFF, 3e Dan et Président d’Honneur, nous nous remémorons les débuts du judo à l’A.S.O.R.
M. WOLFF, pour quelle raison, vous êtes vous lancé dans une telle aventure ?
Secrétaire d’un club qui répondait à mes aspirations, à savoir donner au pays une jeunesse vigoureuse et équilibrée, je ressentis le besoin de créer une nouvelle section en plus du tir.
Qui mieux que le judo, “ École de la Vie ” et Art Martial par excellence pouvait convenir à l’A.S.O.R. En mai 1954, un dojo fut installé dans une des salles du restaurant “ La Perle ” 50 route de Bischwiller à Schiltigheim. Imaginez une vingtaine de judokas, en treillis démunis de leurs boutons et fermés par des drisses en guise de ceinture, s’exercer sur des tatamis, constitués de matelas de l’armée accolés les uns aux autres et recouverts d’une bâche ! Le vert, couleur de l’espérance, dominait. Toutefois, le bruit provenant des chutes et des combats importunait les clients du restaurant. Ainsi, en décembre nous nous installions dans une salle mise à notre disposition par la Croix Bleue, sise 73 Route de Bischwiller à Schiltigheim.
Aviez-vous également des vrais tatamis ?
Effectivement, nous avions acheté des tatamis en feutre mais à chaque séance, ils étaient montés puis démontés. Par ailleurs, le pilier situé au milieu de la pièce et recouvert d’une protection en caoutchouc, nous gênait un peu, ainsi que le poêle à charbon.
Quels étaient les pionniers qui donnèrent essor à cette section ?
Président, je fus secondé par M. Henri ZIMMERMANN. Les autres fonctions étaient détenues par : M. Marcel SCHAULY, Trésorier, M. Francis GRUSSENMEYER, Secrétaire, et MM. STOLL, ROSENZWIEG, JENKHEIT et WENDLING, assesseurs et M. Fernand SIMON, professeur
Comment avez-vous choisi le professeur ?
M. GRUSENMEYER, Président de l’A.S.O.R. et P.D.G. des Produits Marguerite, employait dans son entreprise une jeune ceinture noire revenant du service militaire : M. SIMON. Aussi, nous l’avons contacté afin de lui proposer le poste de professeur. Ce dernier a d’ailleurs obtenu le 2e Dan en février 1955.
Comment obtenait-on ce grade ?
Après les Katas et épreuves techniques, ce grade se gagnait surtout en compétition. Le candidat devait vaincre successivement quatre concurrents. La proportion des admis était d'environ 10 %.
Mais, vous-même, n’étiez vous pas professeur ?
Si, le 30 décembre 1967, j’ai obtenu le diplôme d’instructeur fédéral et le 17 juillet 1970 le diplôme d’état.
1er Dan en novembre 1958, le Ministre de l’Éducation Nationale vous a décerné la médaille d’Honneur de Jeunesse et des Sports.
Mais en 1965, la section a failli disparaître. En effet, l’immeuble où se situait le dojo fut démoli.
Oui, mais M. SIMON n’était pas à court de ressources. Magnanime, il a mis à la disposition des judokas une salle de son immeuble à Bischheim. Enfin en 1967, la ville de Schiltigheim nous a logé dans le Gymnase Leclerc. Notre fierté fut les 75 m² de tatamis, les vestiaires et les douches.
Que de chemin parcouru depuis 1954 ! L’A.S.O.R. se distinguait aussi aux compétitions.
De brillants judokas se sont distingués tant sur le plan régional que national. Citons le jeune SCRUDATO qui a rapporté en 1973 une médaille de bronze des championnats de France juniors.
D’autres compétiteurs sont devenus professeurs ou cadres techniques, tels que Monsieur ROSENZWEIG, Vice-président de l’Union Européenne de Judo, Président du Collège Nationale des Ceintures Noires, 1er Président de la Ligue d’Alsace de Judo, Président du Comité Départemental de Judo, M. WALTHER, Président du Comité Départemental de Judo, Vice-président de la Ligue d’Alsace de Judo et membre fondateur de celle-ci, Président durant de nombreuses années de la section Judo de l’ASOR, M. IURILLI, professeur et directeur technique au sein de la section Judo de l’ASOR.
M. Robert SCHNEIDER, actuellement responsable sportif de la ville, fut un de nos premiers élèves.
Professeur, arbitre, instructeur fédéral, président de l’A.S.O.R., vous avez pris une retraite méritée en 1993. Depuis, vous vous consacrez aux voyages et à la peinture. Néanmoins, le judo reste partie intégrante de votre vie.
Quel message pourriez-vous délivrer à nos jeunes ?
Je conseille à tout jeune de pratiquer un sport et pourquoi pas le judo ou tout autre art martial. En effet, cette activité physique forge le caractère, permet de se dépenser sainement et d’acquérir les qualités morales indispensables dans notre société.
Rappelons qu’une des maximes de Jigoro Kano, le fondateur du judo, fut “ Entraide et prospérité mutuelle ”.
Nous remercions vivement M. WOLFF pour toutes ces explications. Grâce à lui, nous avons pu reconstituer l’historique de notre club.
Propos recueillis par :
Mlle Huguette VAETH, Responsable de la section Judo de 1991 à 2013
Mme Chantal SCHWARTZ, Secrétaire de la section Judo de 1992 à 2008